Flash n°344 - Octobre 2001
PROCHAINES REUNIONS : les
dimanches
21 octobre et 4 novembre 2001 de
9 H 30 à 11 H 30. – LOCAL : CENTRE CULTUREL, RUE J.
HANS, 4
En direct du Secrétariat
Notre Club a magnifiquement fait honneur
à cet événement en exposant des plis remarquables que
nous a légué feu Monsieur Jules Wauthier.
Notre Assemblée générale s'est déroulée
ce 2 septembre 2001 à 10 heures. PETITES ANNONCES. 344/001 Philatéliste du Kazakhstan échange timbres, monnaies, médailles et télécartes du Kazakhstan. S'adresser au Président. 344/701 Recherche toujours les variétés ou curiosités sur timbres belges, faire offres au Président qui transmettra. Merci d'avance. 344/842 A vendre collection de Belgique neuf depuis 1959, par série ou année. Prix: 30% du C.O.B. ou prix de la faciale. S'adresser au membre n° 842 ou téléphoner après 19h au 02 384 40 62 (même le week-end) 344/1203 Je recherche pour ma collection thématique " Poissons " du monde entier, timbres en neuf (xx) et oblitérés (o). Prendre contact lors de nos réunions ou par téléphone au n° 02/3847568.
344/1276
Recherche toutes informations sur les timbres du
Chili et aussi du Pacifique. S'adresser à Duhamel R.,
président. La Poste à Braine-l’Alleud
L'évolution de la poste aux lettres est
liée à l'histoire de l'écriture et à celle de ses
supports et de son acheminement. Les Pharaons
véhiculèrent par le Nil leurs instructions tracées sur
papyrus alors que, dès le IIIe siècle avant J.‑C., la
Chine, qui avait inventé le papier, utilisait 200.000
chevaux pour le transport de plis officiels et de
messages aux quatre coins de l'Asie centrale.
Pendant près de mille ans, nos régions ne
connurent guère, en fait, l'échange de nouvelles
écrites. On sait qu'en 807, Charlemagne établit trois
lignes de relais reliant Auxerre vers l'Italie,
l'Espagne et l'Allemagne. Mais ce n'était qu'une liaison
pour la transmission de messages officiels et qui
disparut à son décès en 814.
Il faut attendre le 13ème siècle pour
trouver parmi les privilèges des communes le droit
d'entretenir des messagers patentés, chargés de
transmettre de ville en ville, lettres et messages.
Vint le 15ème siècle et ces seigneurs de
Tour et Taxis qui se mirent à organiser le transport de
nouvelles à des fins lucratives. Ils acquirent
rapidement un monopole et on vit bientôt Charles-Quint
les charge de diriger ses postes.
Rapidement, ces postes royales se
chargèrent
de véhiculer les
lettres de particuliers. Ce n'est qu'en 1793, avec
l'invasion française, que
seront supprimés
tous les privilèges et monopoles existants.
On peut se faire une idée du trafic
postal tel qu'il était organisé, en ce qui nous
concerne, Ia direction de Charleroi, on y apprend qu'un
départ se
faisait tous les dimanches et jeudis, à midi, au «
Dragon ", Marché aux Fromages.
Pour la bonne compréhension de notre étude, il est bon
rappeler que Waterloo, siège d'un relais dans la maison
de la chaussée de Bruxelles portant le n° 147,
aujourd'hui occupée par le Musée Wellington, faisait à
l'époque partie de Braine‑l'Alleud et n'en fut détaché
qu'en 1795.
Route
de Bruxelles à Philippe-Ville
En 1830, outre les journaux, lettres ou
livres, la poste transportait aussi les voyageurs. Les "
grands courriers " s'effectuaient en malle-poste ; les "
courriers d'entreprise
" étaient transmis par voiture, cheval ou « en
piétons »
tandis que les dépêches gouvernementales étaient
confiées à des " estafettes
" qui
parcouraient les routes à franc étrier.
Vers 1847, la poste aux chevaux était en
pleine décadence et, peu à peu, se réduisit le transport
des voyageurs. En 1879, l'État revoit la législation
postale et abroge les lois relatives à la poste aux
chevaux. La multiplication des services,
l'automatisation du tri, le développement des moyens de
transport, de communication allaient conduire la Poste
vers ce qu'elle est aujourd'hui.
Messageries, diligences, cavaliers
animaient les routes sur lesquelles la Poste régnait en
maîtresse, mais le développement de diverses lignes de
chemin de fer devait changer la face des choses.
Vers 1847, la poste aux chevaux était en pleine
décadence et, peu à peu, se réduisit le transport des
voyageurs. En 1861, 63 relais de poste sont démontés et
23 autres supprimés. Les moyennes journalières des
parcours effectués en 1862 par les services de transport
publics montrent Ia place déjà prise par le chemin de
fer. Cette année-là, malles-poste, diligences, etc.,
parcourent journellement 19.214 kilomètres, les trains
de voyageurs, 8.428. Rapidement le mouvement de bascule
va s'accélérer au point que 15 ans plus tard, l'État
revoit lia législation postale et abroge les lois
relatives à la poste aux chevaux en 1879. On peut se faire une idée du trafic postal tel qu'il était organisé au temps des Tour et Tassis à la lecture d'un document du 5 novembre 1701, prend cours le règlement suivant dont nous extrayons :
Philippe,
par la grâce de Dieu, Roy de Castille, de Léon, d'Aragon
etc. ; comme dans la conjoncture présente du temps, il
est nécessaire d'établir Postes pour la communication
des Villes et provinces de ce pays.
En 1761, on constate une amélioration
notable dans la fréquence de certains courriers et
notamment à destination de Nivelles et de Charleroi.
Dans la « Liste du départ et arrivée des postes à
Bruxelles », nous lisons :
SOUVENIRS, SOUVENIRS …
Dans le cadre des Journées du Patrimoine
2001, et grâce à l'heureuse initiative des percepteurs
des postes, Mrs Loosveld pour Genappe et Philippot pour
Waterloo, un courrier s'est vu acheminé par malle-poste
entre les deux cités, tant à l'aller qu'au retour.
Il faut savoir qu'avant de se retrouver
Grand Quartier général du Duc de Wellington, la maison
portant actuellement le n° 147 de le chaussée de
Bruxelles était tout simplement un des nombreux relais
postaux disséminés sur notre territoire.
Tout ce passé traçait la voie à suivre et
c'est tout naturellement que cette expérience sortant de
l'ordinaire fut concrétisée ce 8 septembre 2001. Le
trajet du courrier reliait le Musée Wellington à
l'Auberge du Roy d'Espagne à Genappe. Un guichet
philatélique avec une oblitération spéciale propre à
chacun des bureaux était en service. D’autre part, une
exposition philatélique remarquable à laquelle le C.P.B.
participait se tenait dans les locaux du musée et ce
jusqu'au 16 septembre 2001. ( Malheureusement la
communication de cet événement nous est parvenue trop
tard pour que vous puissiez en être informé à temps ).
Nous avons pu quand même réaliser
quelques plis pour entretenir la mémoire du passé
philatélique de notre région.
2- Du point de vue de nos
activités on relève : W. Cloquet |
Les articles ci-dessus peuvent
être reproduits avec mention de la source et avis favorable du
Club Philatélique Brainois. Envoyer une copie de la publication
au président.