Manifestations (préventes, bourses, etc...)
Prévente "Carillons" - BRAPHIL 2003
Parmi les quelque 180 associations que compte la Commune, le Club Philatélique Brainois se hisse parmi ses dignes représentantes.
En 35 ans
d’existence, il n’a eu de cesse de rassembler des passionnés,
faisant fi des frontières et cherchant constamment
à communiquer sa ferveur à d’autres.
Sans doute
le fait de collectionner ce qui s’apparente à un outil de
communication, lui facilite-t-il les rencontres. Pour sa 23ème
exposition, le club a d’ailleurs convié son
jumeau de Menden, sans compter qu’il proposera en
pré vente, des timbres-poste de l’émission commune avec la
Fédération de Russie consacré aux ‘’ Carillons ‘’.
En
participant à de nombreuses expositions internationales, le club a
également fait connaître Braine-l’Alleud dans son pays et à
l’étranger. Qu’il en soit ici remercié et que l’avenir lui donne
encore l’occasion de partager sa passion.
Scourneau
Vincent
Bourgmestre
Programme de la manifestation
Samedi 10 mai 2003
10 h. - Ouverture de l’exposition
10 h. – Ouverture du Bureau de Poste
11 h. – Réception ( sur invitation )
17 h. – Fermeture du Bureau de Poste
18 h. – Fermeture de l’exposition
19 h. 30 – Banquet des Exposants
Dimanche 11 mai 2003
10 h. – Ouverture de l’exposition et de la bourse
12 h. – Cérémonie du jumelage Menden - Braine-l'Alleud à l'Hôtel de
Ville.
16 h. Clôture de l’exposition.
Outre les souvenirs
habituels, le Club Philatélique Brainois vous proposera un FDC
spécial en rapport avec le but de l’émission. (tirage limité)
Nos remerciements
iront à l’ Administration Communale, à la Fédération Royale des
Cercles
Philatéliques de Belgique, au Conseil Provincial du Brabant, à la
Poste, a l'école Sainte Famille, à nos Amis étrangers, à tous les
exposants et à tous les bénévoles qui ont permis de réaliser cette
grande manifestation culturelle.
Nous tenons également
à remercier les négociants en philatélie et tous les annonceurs qui
nous ont permis d'éditer cette plaquette.
Accordez-leur vos
préférences lors de vos achats, merci.
Émission
commune avec la
Fédération de Russie
" carillon "
Les origines du carillon.
La fonction la plus ancienne des cloches, et aujourd'hui encore la
plus généralisée, est leur fonction de
signal. Ceci implique que la production d'un son est plus
importante que la qualité de ce son. Si l'on emploie simultanément
plusieurs émetteurs de signaux, ils doivent pouvoir être distingués
nettement les uns des autres. L'utilisation des cloches et
sonnailles n'est pas l'apanage d'une seule culture et remonte à
l'Antiquité.
Leur usage musical, faisant intervenir la qualité du son dans le
contexte musical, est plus récent et ne rencontre pas toutes les
cultures. Le champ se rétrécit encore avec le carillon, qui se
caractérise par un emploi particulier des cloches. Dans un premier
temps, seules sont concernées les régions qui constituaient
autrefois les Dix - Sept
Provinces : c'est-à-dire les Pays-Bas actuels, la Flandre et
le Nord de la France.
Toutes les découvertes archéologiques et sources littéraires
confirment un emploi largement répandu des cloches en tant que
signaux : clochettes
d'argiles en Crète 2000 ans avant Jésus-Christ ou cloches
rehaussant les fêtes égyptiennes en l'honneur d' Osiris. En
Chine, à l'époque des dynasties Shang et Chou (entre 1500 et 221
avant notre ère), des séries de cloches précédaient les chants et
avaient donc une fonction musicale, même si le pouvoir magique
attribué aux sons primait sur leurs caractéristiques organologiques.
Après la reconnaissance du christianisme par l'Edit de Milan ( 313
), l'usage des cloches dans le cadre liturgique commença à se
répandre. Il fallait que les cloches soient plus grandes et portent
loin pour appeler les fidèles aux offices religieux.
Les capitulaires de la période carolingienne réglementent
l'utilisation de cloche en tant que
signium ecclesia. Tous les monastères d'Europe étaient tenus de
respecter des directives très précises. De cette époque datent les
premières références littéraires. Tanco, moine de l'abbaye de Saint
- Gall, fut appelé à Aix - la - Chapelle à la demande de Charlemagne
pour y fondre une cloche.
L'abbé Angilbert ( † 814 ) de Saint - Riquier est réputé avoir fait
installer quinze cloches dans les deux tours de son église
abbatiale..
Les grandes cloches étaient montées dans une chaise de clocher ou "
beffroi ". Plus haut les cloches sont suspendues, plus loin elles
portent. C'est la raison pour laquelle, très tôt, on construisit des
tours de bois pour y loger ce beffroi. Il ne s'en trouve plus
aujourd'hui qu'en Frise ou dans le nord de la France. La plupart des
campanilles de bois étaient érigés à l'écart de l'église pour
limiter les risques d'incendie. Dans les grands centres et dans les
abbayes, les tours étaient renforcées et construites en maçonnerie.
La fonte des cloches faisaient partie des nombreux artisanats
exercés anonymement dans les abbayes ; il ne reste que peu de traces
des noms, techniques ou descriptions.
L'indication du temps était, dans les abbayes, un indispensable facteur de synchronisation. La règle de saint Benoît avait subdivisé la journée en heures d'étude, de méditation et de pratique religieuse. C'est seulement avec l'horloge mécanique qu'il devint possible de déterminer, en plus de la durée d'une activité, les moments où elle commençait et se terminait. Les mécanismes d'horlogerie furent bientôt raccordés à une roue à clochettes dans le but de produire une indication sonore de l'heure.
Un moine joue du carillon (cinq petites cloches
à battant ) avec deux petits marteaux.
Représentation de " La Musique ", un des quatre arts du quadrivium
médiéval.
Dessin à la plume rehaussé
d'aquarelle, Nord de la France, vers 1460.
Plus récente et beaucoup plus sophistiquée, l'horloge astronomique de la cathédrale de Saint-Omer ( 1558 ), en France, combine astrolabe et système d'horlogerie. Derrière le cadran ( qui n'est pourvu que d'une aiguille pour les heures ) se trouve un carillon ; au dessus, un jacquemart frappe les heures sur une cloche hémisphérique. Des exemples célèbres de ces mécanismes d'une grande complexité, allant jusqu'à donner les phases de la lune, les positions des planètes et les signes du zodiaque, furent construits plus tard.
Plusieurs exemples sont bien connus : dans la tour de l'Hôtel de Ville d'Ochsenfurt - am - Main, le mouvement se déroule tous les jours à 12 heures, l'horloge à spectacle la plus récente de notre pays se trouve au Mont des Arts à Bruxelles ( 1964 ). Il y a aussi un jacquemart , sur la tour du côté sud de la Collégiale Sainte - Gertrude de Nivelles. ( Jean de Nivelles )
L'utilisation des cloches comme signaux et comme indicateurs sonores du temps aux possibilités musicales sommaires se répandit dans la plupart des pays européens. L'évolution jusqu'au carillon, qui se développa encore considérablement par la suite, se fit uniquement dans les régions qui constituaient autrefois les Dix - Sept Provinces. Pour expliquer la transition entre le jeu automatique et la pratique manuelle du carillon, on en est réduit à formuler de prudentes hypothèses.
La période bourguignonne fut synonyme d'essor et de prospérité dans nos régions. Le nouveau style musical polyphonique essaima vers toute l'Europe. Peut-être cette haute conjoncture permit-elle les expériences touchant au patrimoine campanaire. Le nouveau jeu de carillon fut sans doute la conséquence d'une évolution assez générale. En outre, les fondeurs de cloches réussissaient de mieux en mieux à accorder leurs cloches. Les sources littéraires peuvent nous aider à dater avec plus de précision la naissance du carillon. En 1510, un certain Jan Van Spiere, fut payé pour la livraison d'un clavier pour carillonner.
Vers 1645, l'art campanaire fit un énorme bond en avant grâce à l'introduction de la technique de l'accordage, qui marqua une véritable révolution. Suite à cette découverte, le carillon se vit assigner une place à part entière parmi les instruments de musique. Tant au nord qu'au sud, l'art du carillon connut alors un essor considérable, qui se prolongea jusqu'à la dernière décennie du XVIIe siècle.
Hors de nos régions, le carillon était rarement plus qu'une curiosité. Quelques têtes couronnées comme le tsar Pierre le Grand de Russie, achetèrent un carillon pour en faire en quelque sorte une pièce de collection.
Si les premiers carillons étaient actionnés par des sacristains ou par des sonneurs de cloches, l'évolution de l'instrument requit des carillonneurs un niveau de compétence musicale de plus en plus élevé. Les partitions pour carillon sont peu nombreuses.
Dans la plupart des villes, le carillonneur occupait une position
sociale relativement importante. Il était souvent exempté de
certaines obligations civiques ou d'impôts. Néanmoins, la
rétribution accordée aux carillonneurs ne leur permit jamais de
vivre uniquement de leur profession. Les pouvoirs locaux ne
ménagèrent aucun effort
pour offrir à la population de la musique de carillon.
Le mouvement pour la promotion du carillon est soutenu chez nous par
des associations qui se sont formées autour du carillonneur local.
Dans nos provinces, l’Association Campanaire Wallonne assure la mise
en valeur et la conservation de ce patrimoine.
Il existe aujourd’hui dans de nombreux pays des associations
nationales pour la promotion du carillon et celles-ci font partie de
la Fédération mondiale du Carillon ( BWF ). Fondée en 1974, celle-ci
se réunit régulièrement en congrès international.
Près de chez nous, on peut écouter des carillonnements, à Nivelles
et à Wavre.
La cloche est accordée au moyen
de plusieurs diapasons.
Nivelles - Carillon de la collégiale Sainte - Gertrude.
Édifice
et tour
Après la mort de sainte Gertrude (
659 ), Nivelles devint un lieu de pèlerinage. Une église érigée en
l'honneur de la sainte fut consacrée en 1046 par l'évêque de Liège
Wazon. Elle est une des trois plus grandes églises romanes existant
encore dans notre pays, les deux autres étant la cathédrale Notre -
Dame de Tournai et l'église Saint - Vincent de
Soignies. La façade ouest
a trois tours : deux tourelles d'escalier
rondes, celle du côté sud portant le jacquemart " Jean de
Nivelles ", et une tour centrale octogonale qui abrite le carillon
derrière les baies pourvues d'abat - sons.
Chronique du carillon
En 1469, H. Waegheven livre la cloche
" Kaerle " ( du nom de Charles le Téméraire ). " Jean de Nivelles ",
automate muni d'un marteau et relié au mécanisme d'horlogerie,
marquait l'heure en frappant la cloche. A l'origine, le jacquemart
se trouvait sur la tour de l'hôtel de ville, d'où il fut transféré à
la tour latérale de l'église. En 1859, un incendie détruisit cloches
et clocher mais l‘automate et sa tourelle furent épargnés. En 1940,
le jacquemart subit quelques dommages et sa jupe dut être
restaurée. Les nivellois l'appellent " Djean - Djean ", héros
légendaire.
Etat actuel du carillon
- 47 cloches, poids total :
14.289
kg.
( bourdon : 3.200 kg. )
- cloches de volée : quatre
petit tambour
électrique,
sonne tous les quarts
d'heures
De Pâques au premier Dimanche
d'octobre :
- carillonnement le samedi et le
dimanche de
12 à 13 h.
- concert durant l'été à certaines
occasions.
Information
Office du Tourisme,
25, rue de Charleroi
( Ancien couvent des Récollets )
B 1400 Nivelles
Emission commune avec la Fédération de Russie
"
Une émission commune de timbres-poste
entre deux pays, c’est toujours
l’occasion de témoigner de l’amitié entre deux peuples.
L’émission commune belgo-russe ne déroge pas à la coutume.
En effet, on célèbre cette année le 150ème anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre la Russie et la Belgique.
Par ailleurs,
Saint-Pétersbourg et Malines ont lié des liens privilégiés d’amitié.
Depuis des siècles, les
carillons ont toujours fait la renommée de la vieille cité des ducs
de Bourgogne. Aussi, les autorités de l’ancienne capitale impériale
avaient demandé, voici quelques années, à l’Ecole Royale de Carillon
de la ville épiscopale de restaurer les cloches de la ville.
De là, est venue l’idée d’offrir grâce à l’appui de la Reine Fabiola et de nombreux donateurs un nouveau carillon à la cathédrale Saints Pierre-et-Paul.
Le carillon a été monté
le 21 juin 2001 en présence du Prince Philippe. De nombreuses
personnalités belges et russes ont assisté le 15 septembre à
l’inauguration officielle.
Puissent
les cloches des cathédrales Saints Pierre-et-Paul et Saint-Rombaut
sonner bien longtemps encore en faveur de l’amitié et de la paix!
Thèmes:
Cathédrale
Saint-Rombaut de Malines.
Cathédrale Saints Pierre-et-Paul de Saint-Pétersbourg.
Caractéristiques :
N°
Valeur
Format des
Composition
Nombre
timbres
des feuilles
de planche
8a
0,59 €
40,20 x 27,66 mm
10 timbres-poste
4
8b
0,59 €
40,20 x 27,66 mm
( 5 de chaque )
4
Attention : Ces timbres ne sont pas disponibles séparément, mais par
paire pour le prix de 1,18 €.
Création : Yuri
Artsimenev
Gravure :
Guillaume Broux
La carte-souvenir, les timbres belges et russes sront vendus le 15
mai 2003 de 10h à 17h à
Oude Stadsfeestzaal
Frederick de Merodestraat, 28
La visite d'expositions philatéliques vous
fera
découvrir
toutes les possibilités d'enrichissement
culturel par la philatélie.
Prévente "Carillons" : Photos