Manifestations (préventes, bourses, etc...)
Exposition internationale et bureau temporaire Braphil '15
Historique des lieux de la bataille « dite » de Waterloo.
Toutefois, les combats n’eurent pas lieu à Waterloo, mais un peu
plus au sud, sur le territoire des communes actuelles de Lasne et de
Braine-l’Alleud. Waterloo se trouvait en dehors de la zone des
combats.
La bataille a souvent été appelée en France « bataille de
Mont-Saint-Jean », lieu plus précis de l’engagement effectif. En
Allemagne, elle est appelée « bataille de la Belle Alliance ».
Cette bataille est la dernière à laquelle prit par personnellement
Napoléon, qui avait repris le contrôle de la France durant la
période dite « des Cent-Jours ». Malgré son désir de poursuivre la
lutte avec des nouvelles forces qui se reconstituaient, il dut, par
manque de soutien politique, abdiquer quatre jours après son retour
à Paris.
Les forces et le plan de Welligton.
Le Duc de Wellington, général vétéran de la guerre d’Espagne,
commanda une armée de forces britanniques, hollandaises, et
prussiennes.
L’armée de Wellington, appelée « Armée des Alliés », comprend, à
Waterloo, 68.000 hommes répartis comme suit : 25.000 Britanniques,
17.000 Néerlandais, 10.000 Hanovriens, 7.000 Brunswickois, 6.000
hommes de la King’s German Legion et 3.000 Nassoviens.
Wellington a déployé son armée sur le plateau de Mont-Saint-Jean,
face au sud, de part et d’autre de l’axe Charleroi-Bruxelles. Par
mesure de protection et de surprise, la plupart des unités sont sur
la contre-pente mais le dispositif est précédé, d’ouest en est, par
trois points d’appui constitués de grosses fermes barricadées et
défendues : Hougoumont,la Haye Sainte et Papelotte.
Plan de la bataille, disposition des forces en présence
Blücher - Wellington, les vainqueur se saluent
Rencontre avant la bataille, Blücher - Wellington
Les forces et le plan de Napoléon
Le matin du 18 juin, l’armée de Napoléon (71.600 hommes) prend position à environ un kilomètre au sud du plateau de Mont-Saint-Jean avec :
A l’ouest de la route, le IIe Corps de Reille (20.000 h.) précédent le IIIe Corps de cavalerie de Kellemann (3.400 cavaliers) et la division de cavalerie de la Garde de Guyot (2.100 cavaliers).
A l’est de la route, le 1er corps de Drouet d’Erlon (20.000 h.) précédent le IVe Corps de cavalerie de Milhaud (2.700 cavaliers) et la division de cavalerie de la Garde de Lefève-Desnouettes (2.000 cavaliers).
En arrière, le Vie Corps de Lobau (10.000 h.), les divisions de cavalerie d Domon et de Subervie (chacune 1.200 cavaliers) et trois divisions d’infanterie de la Garde (9.000 h.)
Numériquement, Napoléon n’a qu’une très légère supériorité en hommes mais son artillerie est beaucoup plus importante.
Le plan de Napoléon est de mener l’attaque principale à l’est et au centre en y incluant la ferme de la Haye Sainte (centre du dispositif allié). Il fait déployer 80 canons (appelés la grande batterie) devant le 1er corps.
Afin d’attirer les réserves de Wellington vers l’ouest, il charge d’abord le IIe Corps de lancer, avec uniquement la division Jérôme (commandée par le frère de l’Empereur), une attaque de diversion à l’ouest, sur la ferme Hougoumont.
Il a plu toute la nuit, le terrain est détrempé. La mise en place de l’artillerie dans la boue est difficile. Le début de l’attaque est retardé. Par la suite, l’efficacité des tirs est réduite (les boulets s’enfoncent dans la terre au lieu de rebondir par ricochets). La progression de l’infanterie et de la cavalerie n’est guère aisée.
Protégé à l’est par l’armée des Prussiens du 1er Corps (von Zieten), Wellington peut récupérer des unités pour renforcer son centre. Aussi, à 19 heures 30, quand Napoléon fait donner la Garde sur les positions alliées, il est trop tard.
Les grenadiers de Friant et les chasseurs à pied de Morand (dont fait partie le célèbre général Cambronne) ne peuvent rien contre la conjugaison de l’artillerie, de l’infanterie et de la cavalerie de Wellington. La Garde impériale recule, ce qui jette le désarroi dans le reste de l’armée française.
Eglise Saint-Etienne, patrimoine de Braine-l’Alleud
Situé au cœur de la commune, cet édifice joua un rôle important au lendemain de la Bataille de 1815.
En vue de la commémoration du bicentenaire, il était donc légitime de lui consacrer des travaux d’embellissements. L’entièreté des travaux a été réalisée suivant les modalités d’une convention entre la Fabrique d’église et la commune.
La commune a procédé au ravalement des murs intérieurs et à une remise en peinture du déambulatoire qui accueillera une exposition du 6 juin au 6 septembre
Au chevet des blessés
Si l’Histoire a retenu de la Bataille de 1815 l’aspect militaire et stratégique, on évoque moins souvent le côté humain dans ce qu’il a de plus fraternel.
A travers une exposition unique, dans son église Saint-Etienne qui a servi d’hôpital au lendemain de la Bataille, Braine-l’Alleud va mettre à l’honneur ces hommes et ces femmes qui ont œuvré pour porter secours sans compter aux blessés.
A quoi ressemblait Braine-l’Alleud en 1815 ? Comment effectuait-on le tri des blessés ? Qui étaient ces hommes et ces femmes à leur chevet et quels étaient les soins prodigués ?
Pour illustrer cet épisode peu connu de l’histoire, l’exposition fait revivre les événements qui se sont produits dans l’église et donne un aperçu des moyens mis en œuvre pour donner assistance aux victimes.
Hôtel du Musée